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La mère du boxeur Loucif Hamani et supporter de choix de la JSK est décédée

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C'est avec une grande tristesse que nous venons d'apprendre le décès à Paris de la maman du champion de boxe kabyle Loucif Hamani. Elle était de tous les voyages de la JSK en afrique lors des grands matchs et était une fan du rebelle Matoub Lounès. Elle sera entérrée dans son village natal selon nos sources, demain à Igoufaf (Michelet). Nos sincères condoléances de la part de toute l'équipe de kabyle.com à toute la famille Hamani.La rédaction de Kabyle.com

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Propagande anti-israélienne dans la presse algérienne

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UN RAPPORT CONFIDENTIEL ISRAÉLIEN SIGNÉ AMOS HARÊL AVERTIT :
«L’Algérie est notre plus grand ennemi en Afrique du Nord !»

Le rapport est signé de la main du journaliste israélien spécialisé en matière de sécurité, Amos Harêl. N’étant pas destiné au grand public, il est resté entre les mains des seuls initiés. Mais un quotidien jordanien, «al-Liwaâ», en donnait il y a quelques jours, des extraits. Selon le rapport, «L’Algérie reste le grand ennemi de Tel Aviv dans la région maghrébine», et au vu des «relations excellentes» qu’elle entretient avec la Syrie et avec l’Iran, «il serait puéril de la maintenir hors de la zone de l’adversité d’Israël». L’article de Harêl n’apporte véritablement aucune nouveauté par rapport à ce que l’on sait de lui, sinon qu’il confirme la fixation qu’il fait sur l’Algérie, et les « dangers à venir qu’Israël pourrait subir de la part des Algériens si Tel-Aviv continue à fermer les yeux sur ce danger ».Le rapport s’appuie largement sur la défaite des Israéliens en 1973, la première de leur courte histoire, et s’appesantit sur l’apport militaire de l’Algérie au profit des Arabes engagés dans la guerre, et conclut que cet apport avait été plus déterminant que ne le pensaient les Israéliens, mettant ainsi fin au mythe d’un Tsahal imbattable. Pour Amos Harêl, «le peuple algérien hait viscéralement les Israéliens, et cette haine est commune à tous les Algériens». «Habitué» du dossier Algérie, mais aussi un paranoïaque de ce dossier, Harêl a écrit à plusieurs reprises par le passé sur le « péril Algérie », considérant notre pays comme une «menace potentielle», «à ne pas sous-estimer», poussant les décideurs de son pays à prospecter loin de Tel-Aviv, dans le bassin méditerranéen, des indices de «cette menace qui peut d’un moment à un autre devenir effective». Récemment encore, un centre d’études israélien a révélé que le service de renseignements Israélien «le Mossad» a fait de la capitale tunisienne un centre d’espionnage de l’Algérie, et qu’il détermine ses cibles depuis ce pays. Alors qu’une autre antenne du Mossad, installée dans l’ile de Djerba, à 500 km au sud-est de la capitale Tunis vise des cibles en Libye, et que la section de la ville de Sousse, située à 150 km à l’Est de Tunis, se charge des questions locales en Tunisie. Le journal, «les Émirats Aujourd’hui», avait rapporté, se basant sur des documents confidentiels, que le service de renseignement israélien «le Mossad» a travaillé en collaboration avec l’Agence centrale de renseignement, CIA, à relancer l’activité du réseau de ses espions en Tunisie post révolution. Selon le même journal, le réseau d’espionnage du Mossad Israélien en Tunisie se base sur trois cibles potentielles, en comptant sur l’installation d’un réseau de sabotage et de propagande et de la surveillance de ce qui se passe en Algérie et en Libye, en plus du contrôle et la surveillance de ce qui reste de l’activité des Palestiniens en Tunisie et le contrôle des mouvements islamistes et salafistes.

Fayçal Oukaci - Le Courrier d'Algérie

Source: 
Presse algérienne

Il y a 14 ans nous quittait le dramaturge Makhoukh Boubekeur

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Décédé le 31 mai 1998 à l’hôpital en France, suite à une longue maladie, Bob est mort en refusant d'être honoré de son vivant... Le véritable artiste qui a tout donné à la culture, au théâtre, maniait le verbe et excellait dans la narration, fraîche et tout le temps disponible pour les amis.

On peut dire qu'il a sacrifié sa vie pour le 4ème art : le théâtre. Il est était très modeste et travaillait avec abnégation.

Boubekeur Makhoukh, est né en 1954 à Tifilkout (au village Ililten) dans le département  de Tizi-Ouzou. Il s’est intéressé très jeune au théâtre et après une carrière bien remplie où il a produit ou adapté une quinzaine d’œuvres.

Cet artiste discret, le théâtre est pour lui une raison d'être, il ne cessa d'innover et d'explorer des thèmes récurrents à la vie dure des Algériens. Il travaillait en plusieurs langues allant du berbère et l'arabe algérien au français, anglais et italien.

Ses textes les plus fameux sont HAFILA TASSIR- NOUBA FI ELANDALOUS- GHABOU LEFKAR- LES MARTYRS REVIENNENT CETTE SEMAINE  ET D’ AUTRES…).

C'était le vrai théâtre de l’époque avec Boubeur Makhoukh bien sûr! Il a était un Grand Artiste, même dans sa vie Privé. Dans le domaine de la culture, il avait fait beaucoup pour les enfants et adultes.  Après une courte période d'études, il rejoindra l'école de mime corporel dramatique de Paris.

De 1978 à 1985, il était animateur en art dramatique à la maison de jeune d'Annaba, puis animateur culturel au collège Max Marchand (école France),

Il a donné tout son amour et son temps pour la culture notamment le théâtre, Boubekeur était un artiste authentique, il adorait le théâtre et la vie. Les Mercenaires de Laâdi  Flici fut sa première adaptation en 1978.

Au début des années 90, Makhoukh a rejoint le théâtre régional de Bejaïa, Il faisait du théâtre comme métier et pour extérioriser tout ce qu’il ressentait. Faire du théâtre est un acte de résistance.

Chaque fois qu'un artiste part, c'est un rayon de lumière qui s'éteint sur le chemin de notre vie en laissant des étincelles éparses çà et là ! Nous l’avons perdu très jeune, malheureusement.

Mokrane NEDDAF

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Décadence de la Kabylie

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Depuis une dizaine d’années, la Kabylie ne cesse de recevoir des coups sans réagir. Est-ce la fin d’une époque ?  Est-ce la fin de générations ?  La ou les questions restent posées. Sinon comment interpréter l’inertie d’une région, plongée dans une torpeur sans fin, devant  les effets annonciateurs de sa fin ? Elle est comme un taureau blessé. Elle s’affaisse lentement.

Photographie Kabyle.com

Après la purge par la mort de ses élites éclairées et ce depuis au moins les années 1949, avec la crise dite berbériste, en passant par les printemps noirs de 1980 et 2001 avec, à chaque fois, un lot de martyrs  innocents. Souvenez-vous de Bennai, Amirouche, Krim, Amzal et enfin Guermah parmi les plus médiatisés. Ils sont victimes de leur identité.

Sur le plan humain, la Kabylie a payé une dot très chère aux noces de l’Algérie indépendante. Beaucoup de sang a coulé sur les monts d’une Kabylie élargie (Tizi ouzou, Bejaia et bouira). Beaucoup de ses valeureux fils ont péri sur les quatre quarts  du territoire algérien.
Pourquoi cette automutilation en silence, aujourd’hui, d’une région fière et rebelle ? Les kabyles sont-ils condamnés à servir d’autres causes que la leur ? Doivent-ils longtemps rester les serviteurs zélés d’une nation qui les renie ?  Doivent-ils se résoudre à n’être que cet ustensile à cuir le pain (adajin) ? Il cuit et ne mange pas (Am adajin isebway Ur i tett). C’est une parabole kabyle.

Pendant la révolution, aucun kabyle n’a pu s’imposer en tant que leader à part entière malgré une présence et une activité intense dans les rouages de la révolution algérienne (Ceux qui ont osé l’ont payé de leurs vies). Ils ont toujours cédé le commandement aux autres. Les kabyles sont-ils condamnés à jouer les seconds rôles ? Et quand ils sont aux commandes, ils ne s’adjugent pas les prérogatives y afférentes. Hannibal aux portes de Rome renonce à conquérir  l’une des citadelles la plus gardée de l’empire romain. Le complexe de gouvernance que l’on retrouve à ce jour chez beaucoup de kabyles. On dit que Kasdi Merbah a refusé d’être président, après la mort de Boumediene, tout simplement parce qu’il était kabyle. Il était à cette époque, un tout puissant faiseur de rois.
De peur de gêner leurs adversaires, ils combattent  et se battent avec férocité et rage mais, s’éclipsent dès que le combat est gagné.

A freha, à azazga, des citoyens sans défense sont tués par des militaires stationnés là pour « normalement protéger» la population. Point de réaction.
En 2001, l’espoir était sur toutes les langues. La Kabylie ou plutôt les kabylies se sont unies comme un seul homme pour faire tomber le joug d’un pouvoir central criminel. . La3rouch ont ébranlé la citadelle fortifiée d’El Mouradia. Ils ne demandaient rien d’autre qu’une reconnaissance. La Kabylie voulait sa part des richesses algériennes. La Kabylie voulait son identité à travers sa langue et sa culture.  Et que reste t-il de ce mouvement exemplaire en matière d’organisation et de maturité. Rien si n’est de bon souvenirs. Entretemps des années se sont envolées. Vingt ans après 2001, la Kabylie n’a pas atteint le bout du tunnel. Pire, sa situation s’est aggravée sur tous les plans.
Les acteurs ont rejoint les loges avec, qui un pactole, qui un poste pour un silence assuré et une vie loin des projecteurs. D’autres sont morts. La Kabylie est étouffée par l’argent sale. Et pour  empêcher la Kabylie de prendre en charge son destin, « on » encourage sa jeunesse à s’exiler.

Sur le plan sécuritaire

Sur le plan sécuritaire la Kabylie est devenue l’arène des règlements de comptes entre « bandes rivales ». Au terrorisme aveugle s’ajoutent  le banditisme, le racket, les enlèvements (kidnappings).  Chaque jour son lot de malheurs malgré la présence massive des unités de l’ANP, de la gendarmerie et de la police nationale. Les vols, les agressions sur les personnes sont légions. Les routes de la, Kabylie sont devenues des coupe-gorge et s’y aventurer est périlleux. La drogue, l’alcool et la prostitution se négocient au grand jour.
Sur le plan économique
Aujourd’hui on peut dire que l’activité économique créatrice de richesse en Kabylie est quasi inexistante. La majeure partie des entreprises étatiques ont soit fermé, soit réduite à fonctionner au ralenti. Le chômage bat son plein.
En plus de l’immigration vers l’hexagone, les kabyles sont forcés d’aller investir dans d’autres wilayas. L’insécurité et le taux trop élevé de l’imposition étant  les facteurs essentiels contraignants. Des chefs d’entreprises sont quotidiennement enlevés par des groupes d’individus qui ne sont libérés que par le paiement d’une rançon ou la solidarité citoyenne.
Certains de ces entrepreneurs l’ont payé de leur vie, à l’image de Slimana dans la région d’Aghribs (Azzeffoun), en tentant d’échapper à un faux barrage.
Actualité oblige, on ne peut ne pas citer les feux de forêts qui ravagent chaque jour les vergers de cette région. Des milliers d’oliveraies partent en fumée chaque été.  La faune et la flore de cette région sont menacées d’extinction.

Sur le plan culturel

Dans ce domaine, on peut citer la naissance de centaines d’associations à la faveur de l’ouverture démocratique d’octobre 1988, qui aujourd’hui sont mises en veille ou dissoutes.
Rares sont celles qui ont résisté aux coups de boutoirs d’officines affiliées au système qui travaillaient d‘arrache-pied pour décourager les animateurs de ces associations. En plus du manque de subventions, la majeure partie des encadreurs sont poussés à l’exil.

Sur le plan touristique

Le domaine touristique dépend de tous les autres secteurs a savoir la sécurité et l’économie et la culture.
Comment convaincre un touriste de venir en Kabylie avec chaque jour en une des journaux des attentats, des rapts et des agressions. L’infrastructure hôtelière est quasi inexistante. Les hôtels sont transformés en maison closes avec la bénédiction des services de sécurité et de la maffia locale. Dans un passé récent, la Kabylie était devenue la Mecque des maquereaux et des trafiquants de drogue qui agissaient en plein jour.
Avec tout ce que nous venons d’énumérer, on est en droit de douter de la capacité de la Kabylie à supporter pour longtemps cet état de fait. L’usure a atteint les derniers éléments essentiels de la société kabyle : la solidarité et l’honneur. Ces deux moteurs, qui ont tracté depuis des siècles les wagons de la Kabylie, peinent à redémarrer après les multiples pannes survenues depuis avril 1980 (printemps berbère). L’honneur et la solidarité de la montagne kabyle ont réussi à sauvegarder un peuple et son mode de vie unique pendant longtemps. Les hommes et les femmes qui peuplent cette contrée d’Algérie ont su vivre dignement. Ils ont combattu tous les envahisseurs. Par la force du caractère et un atavisme infaillible, le peuple kabyle a traversé les siècles avec un sceau immaculé. Pour sa survie, la Kabylie doit puiser au plus profond de ses racines pour espérer trouver la sève nécessaire à son salut. Les ingrédients nécessaires à une explosion sociale sont réunis. Ils ne restent que l’étincelle. Elle peut venir de n’importe où et à n’importe quel moment.

Wisen Anwa

Nouveau livre de Younès ADLI - Retour sur la pensée kabyle

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Docteur en langues, littératures et sociétés de l’INALCO de Paris et doté d’une longue expérience de chercheur universitaire, Younès Adli est donc bien placé pour passer au crible un thème très important. Celui de la pensée kabyle ancienne.

Il a fallu plusieurs années de labeur et des efforts immenses à Younes Adli pour pouvoir mener à terme ce livre de plus de 450 pages, paru en deux tomes aux Editions «L’Odyssée».

La recherche, c’est le mot-clé ayant mené à l’écriture de cet ouvrage, très riche en informations et analyses. Lire ce livre permet d’avoir une vision beaucoup plus ample sur la société kabyle des XVIIIe et XIX siècles. De ce fait, plusieurs aspects du thème présenté sous le titre générique sont décortiqué par Younès Adli qui a déjà publié plusieurs livres comme : «Si Mohand Ou Mhand, errance et révolte», «Arezki Lbachir, Histoire d’honneur», «La Kabylie à l’épreuve des invasions», «Les Nubel»… C’est donc avec une grande dextérité dans l’écriture que Younès Adli rebondit cette fois-ci.

L’ouvrage se lit d’une traite, tant il est dépourvu de fioritures et de toute lourdeur de style. Parmi les passages les plus passionnants, il y a lieu de noter celui sur lequel l’auteur revient et qu’il qualifie de souffrances du sage. L’écrivain rappelle que ce dernier est celui qui exhorte à un équilibre moral et social de la communauté : «Chez certains acteurs sociaux, la sagesse a cependant un prix à payer : le sage est celui sur lequel repose le poids des responsabilités, celui qui peine souvent pour les autres». L’auteur cite l’exemple des deux poètes ayant vécu dans deux siècles différents, à savoir Sidi El Qala et Si Moh Ou Mhand. Revenant sur le message véhiculé par le poète Sidi El Qala (beaucoup moins connu que Si Moh Ou Mhand), Younès Adli rappelle que, pour rétablir l’équilibre entre le mal et le bien, le sage doit supporter le poids des charges de la société et celui-ci en est conscient et accepte de le faire, souvent au détriment de sa condition sociale et parfois même de sa propre vitalité. Dans le cas de Si Mohand Ou Mhand, ce dernier insiste plutôt sur le poids d’une telle charge et le poète va plus loin et cristallise celle-ci autour de la souffrance morale et physique. Un thème cardinal est également étayé par Younès Adli dans le même ouvrage. Il s’agit de l’intercession (Laânaya) très en vogue à cette époque dans les quatre coins de la région kabyle. Il s’agit ainsi d’une démarche qui assure la protection de la personne, en venant la rappeler par des objets dans certains cas précis, demeurant une garantie assurée à l’individu contre tout dommage : «Elle consiste en une protection ou une promesse d’asile donnée par une personne d’un certain rang social à un individu que peuvent menacer certains périls. Dans certains cas, la femme peut user de ce droit à l’égard de son mari lorsque celui-ci est absent. Cette méthode peut également être une intervention pacifique, une intercession dans les conflits de groupes, c’est-à-dire les litiges nés entre les familles, les groupes de villages ou les villages. Dans ces cas précis, on actionne laânaya du village, qui est directement accordée par la djemâa, à l’issue d’une délibération qui en fixe les conditions, le territoire couvert ainsi que les conditions».

C’est avec la même précision et avec la même démarche pédagogique que Younes Adli poursuit sa quête de redécouverte d’une culture et d’une sociologie sur laquelle peu de chercheurs algériens se sont penché. Il n’y a qu’à consulter, en fin d’ouvrage, la bibliographie pour le confirmer. Les auteurs auxquels s’est référé Younès Adli sont dans leur majorité des Français, si l’on excepte Mahfoud Benoune, Ibn Khaldoun, Mehdi Lallaoui, Melissa Ounoughi, Cheikh Bachtarzi, Hocine El Warthilani, Si Amar Ben Said Boulifa, et Slimane Rahmani. La majorité des travaux de recherche réalisés auparavant sur la même question sont l’oeuvre d’étrangers, à l’instar des études faites pour le compte de la Revue Africaine, notamment par le célèbre Hanoteau, ou encore Luciani, Remond…

En refermant ce livre, très précieux, on ne peut que regretter que la majorité des valeurs de la société kabyle de l’époque aient aujourd’hui disparu. C’est le cas, entre autres, de la promotion des valeurs considérées à l’époque comme des invariants, à l’exemple de la suprématie du spirituel sur le matériel. Est aussi regrettable cette capacité inouïe de la possibilité de se gouverner sans Etat, une organisation politique qui était accompagnée d’un système législatif élaboré au niveau de chaque microcosme villageois et qui a permis aux djemâa de se doter d’un pouvoir et d’une puissance civile et morale plutôt que militaire et répressive.

A. M.

Source: 
Le Courrier d'Algérie
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Tamazight, 18 ans après…

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CETTE LANGUE A ÉTÉ INTRODUITE DANS LES ÉCOLES EN 1995

L'année scolaire qui est à nos portes sera la dix-huitième depuis que la langue amazighe a été officiellement introduite dans les écoles algériennes. I l a fallu un long combat et d'énormes sacrifices pour que la langue de millions de personnes soit enfin reconnue comme langue de tous les Algériens. Une première étape qui permet d'abord à la langue amazighe d'accéder au système éducatif avant qu'elle ne soit constitutionnalisée en tant que langue nationale sur décision du président de la République en 2003. Le chemin fut long avant que n'arrive l'année 1994/1995 qui a vu le Mouvement culturel berbère initier une action de protestation d'envergure, voire radicale. Il s'agit d'une grève du cartable illimitée. Un arrêt des cours dans tous les paliers d'enseignement ainsi que dans les universités. Contre toute attente, la grève en question s'inscrit dans la durée. Les semaines puis les mois passent et toujours aucun consensus n'est trouvé entre les représentants du Mouvement culturel berbère. Pourtant, des tractations, il y en a eu tellement.

Il a fallu attendre le 22 avril 1995 pour voir enfin une solution se dessiner. Une rencontre entre des responsables d'une tendance du Mouvement culturel berbère a lieu à Alger avec des responsables à la présidence de la République. Des décisions pour le moins historiques sont prises et annoncées. La plus importante est sans conteste celle inhérente introduction de Tamazight dans les écoles étatiques pour la première fois après trente-trois ans d'indépendance. Puis, les mêmes accords prévoient la création, également pour la première fois dans l'histoire de l'Algérie, d'une institution officielle ayant pour mission de superviser le processus de réhabilitation de la dimension amazighe de l'identité algérienne. L'institution est directement rattachée à la présidence de la République et se nomme le Haut-commissariat à l'Amazighité. La troisième décision, non de moindre importance, est celle du lancement d'un journal télévisé quotidien avec images dans la chaîne de télévision étatique, l'ENTV. Tamazight, avec ces trois acquis monumentaux, venait de franchir un pas de géant. Avant cela, il y avait deux départements de langue et culture amazighe à Béjaïa et Tizi Ouzou ainsi qu'un journal télévisé sans images de tout juste cinq minutes, au plus. L'ampleur de l'avancée est donc incontestable. Mais des difficultés surgissent après le lancement de l'enseignement de tamazight qui s'est effectué à la hâte. Sans préparation aucune. Et donc il fallait saisir cet acquis politique et le reste allait venir, ont averti à l'époque les partisans de ces accords. De ce fait, l'enseignement de la langue amazighe est lancé dans pas moins de seize wilayas dans principalement la région de Kabylie, les Aurès, le Mzab, le Sud et Alger.

Mais, en quelques années, le même enseignement ne cessera de dépérir pour ne connaitre de véritable éclosion que dans les wilaya de Béjaïa et Tizi Ouzou et à un degré moindre dans la wilaya de Bouira. Dans des régions amazighophones pourtant comme Ghardaïa et dans certaines wilayas Chaouies, l'enseignement ne tient pas le coup et disparait aussi rapidement qu'il est apparu.

Aujourd'hui, selon des sources au niveau du Haut-commissariat à l'amazighité, 98 % des élèves qui suivent des cours de tamazight de façon régulière dans le cadre de leur scolarité sont situés dans les wilayas de la Kabylie. Dans cette région, l'enseignement de la langue amazighe a connu une évolution spectaculaire et sa généralisation sera effective dans deux ans, selon des sources crédibles qui suivent de près ce sujet. Le secret de ce succès a des facettes multiples. La détermination des centaines d'enseignants de tamazight qui travaillent dans ces wilayas est pour beaucoup. Ces derniers, depuis 1995, n'ont pas courbé l'échine. Ils n'ont eu de cesse de dépenser afin de préserver cet acquis historique. Dès le départ donc, les enseignants de tamazight se sont organisés dans le cadre d'une association. Celle-ci a été omniprésente sur le terrain. A chaque difficulté qui surgissait, elle ne manquait pas de réagir avec fermeté et détermination.

Le rôle joué par les enseignants de Tamazight a été déterminant dans son maintien et surtout dans sa progression. Les enseignants se sont même impliqués dans le fond de cet enseignement en rejetant, dès le début, un manuel jugé anti-pédagogique proposé aux élèves par le ministère de l'Éducation. Le manuel en question a été rejeté dans le fond et dans la forme. D'abord, il a été refusé pour le fait que dans le même livre, on retrouvait trois transcriptions différentes. Aussi, dans le fond, le manuel en question ne reflétait pas la culture amazighe dans ses différentes facettes. Après un combat de plusieurs mois, les enseignants ont fini par avoir gain de cause. Le ministère a eu le mérite de concéder aux exigences légitimes des enseignants. Plus encore, le ministère de l'Éducation nationale a chargé carrément les enseignants et les inspecteurs de langue amazighe de procéder à la confection des dits manuels. C'est donc avec enthousiasme que les enseignants de tamazight, dont les rangs n'ont pas cessé de grossir, ont poursuivi avec verve, ce parcours qui les honore autant que les militants qui les ont précédés et qui ont arraché cet enseignement. Ils étaient à peine une vingtaine en 1995.

Aujourd'hui, ils sont environ huit cents enseignants seulement dans la wilaya de Tizi Ouzou, sans compter ceux des wilayas de Béjaïa et de Bouira. Rien que pour l'année scolaire 2012/2013, pas moins de 70 nouveaux enseignants, tous paliers confondus seront recrutés par la direction de l'éducation suite au concours du 12 août dernier. Tamazight a également été introduite dans les examens de passage aux paliers supérieurs. De même qu'elle dispose de manuels aussi attractifs et riches que ceux des autres matières. Comme on peut le constater aisément, depuis dix-huit ans, Tamazight a fait du chemin dans les écoles algériennes. Il est évident qu'un retard de plusieurs siècles ne peut pas être rattrapé en deux ou trois décennies. Mais, il va sans dire que la vraie victoire, c'est d'avoir fait d'une langue qui menait vers la prison, une langue de l'école. Car c'est de l'école que nait toute nouvelle génération.

Aomar Mohellebi

Source: 
Le Courrier d'Algérie

Hannachi après l'AG de la JSK

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"Je ne suis qu'actionnaire et chaque année j'achète des actions pour la prospérité du club et de la Kabylie"

Ben Azri à Bgayet

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Le bijoutier-créateur Ben Azri revient présenter ses créations dans sa région d'origine : Béjaia ville de lumière.

Il sera présent à la 5ème édition du Festival Culturel local de la Musique et de la Chanson Kabyles qui se déroulera à la Maison de la Culture à Béjaia du 2 au 7 septembre 2012.

A cette occasion il présentera une grande partie de mes créations berbères :

- bijoux qui représentent les inscriptions libyco-berbères,

- étoles brodées de lettres berbères,

- tableaux décoratifs en étain argenté pour dynamiser en bien-être son intérieur,

- toiles en pigment naturel,

- le livret sur les 17000 ans d'histoires berbères,

- jeu de cartes berbères : jeu ludique, pédagogique et bien-être pour toute la famille et d'autres surprises...

Ben Azri animera aussi une conférence sur le thème suivant "Il était une fois l'écriture berbère et sa symbolique".

Après le 7 septembre sa route le dirigera vers Alger pour d'autres belles aventures et jusqu'au 13 septembre inclus.

Rubriques: 
Ville: 
Bgayet
Dates: 
Dimanche, Septembre 2, 2012 (Jour entier) à Vendredi, Septembre 7, 2012 (Jour entier)
Edition locale: 

Accusées de prostitution à Tichy - Neuf femmes interpellées

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Les services de sécurité ont arrêté neuf femmes pour racolage et prostitution au cours d’une décente organisée dimanche passé dans la commune de Tichy.

Ces femmes sont âgées entre 18 et 34 ans et sont originaires, pour la plupart, de l’ouest du pays, dont une ressortissante marocaine.

Sept d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt et trois autres sont convoquées pour  comparaître devant le procureur de la République près la cour de Béjaïa. En outre, 19 personnes ont été convoquées les 24 et 25 du mois en cours dans le cadre de cette opération. Ces dernières font l’objet d‘une  enquête par la police judiciaire de la daïra de Tichy, durant les journées des 24 et 25 août.    

H.C.

Source: 
Le Jour d'Algérie

Marche de la population d'Afir pour revendiquer l’eau

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Boumerdès

La population marche à Dellys pour revendiquer l’eau

Les habitants de la commune de Afir montent au créneau. Ils ont organisé, il y a deux jours, une marche pacifique au chef-lieu de daïra Dellys pour revendiquer l’eau et dénoncer les lenteurs des travaux quant à la réalisation du projet de l’eau potable qui persiste depuis plus d’une décennie. Les habitants ont fermé, dans un premier temps le siège de l’APC, la route nationale 24 avant d’observer un sit-in devant le siège de la daïra. Elles étaient plus de 700 personnes à se produire dans les artères de la ville, scandant et brandissant des banderoles hostiles aux autorités à tous les niveaux de la hiérarchie.

«Aucun programme de développement n’est tracé pour nous faire sortir de l’anonymat», déploreront les uns. «Où sont les parlementaires qui sont venus nous promettre pendant la campagne électorale monts et merveilles», s’interrogent  les autres. Les habitants s’impatientent et n’arrivent toujours pas à comprendre le retard enregistré afin de trouver une solution à cet épineux problème.

A.K.

Source: 
Le Jour d'Algérie

RCD de Bgayet - 17 membres du bureau régional suspendus

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Hier matin, l’instance nationale du RCD a pris la décision de suspendre dix-sept membres composant son bureau régional de Béjaïa et ce pour un motif qui paraît le moins qu’on puisse dire étonnant. En effet, ces dix-sept militants avaient pris la décision de participer aux dernières commémorations marquant le 56e anniversaire de la tenue du congrès du FLN dans la vallée de la Soummam qui coïncide avec le 20 août de chaque année. Selon des sources crédibles, cette décision de suspension demeure une mesure conservatoire en attendant la traduction de ces militants et cadres devant le conseil de discipline. Au niveau du bureau régional du RCD ici à Béjaïa, rien n’a filtré jusqu’à présent. Mais une chose est sûre cette mesure intervient dans un moment crucial du fait que ce parti dirigé depuis peu par Belabbas Mohssen mise sur un fort score durant les prochaines élections locales qui auront lieu dans moins de 3 mois.Boubekeur Amrani

Source: 
Le Courrier d'Algérie

La colère citoyenne va crescendo à Tizi Ouzou

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Makouda, Boudjima et Bouzguène paralysées hier par des actions de protestation

Eté comme hiver, rien n'empêche les citoyens de protester à Tizi Ouzou. Et la rue, envahie presque quotidiennement, est devenue le seul moyen de faire entendre la voix des «sans-voix». Dès qu'une mairie ou un siège de daïra est libéré dans une localité, une autre fermeture est signalée dans un autre endroit de la wilaya.

Face à ces actions qui deviennent coutumières, les responsables de l'administration locale excellent toujours dans les promesses, sans se soucier réellement de résoudre les problèmes des citoyens qui, pourtant, ne demandent que le strict minimum pour une vie digne.

En cette période de grosses chaleurs, la pénurie d'eau potable est la principale cause de la quasi-totalité des actions de force. Une chose est sûre, la colère citoyenne va crescendo à Tizi Ouzou, puisque les actions de protestation s'inscrivent de plus en plus dans la durée.

3e jour de protestation à Makouda

Pour le troisième jour consécutif, les citoyens du village Izeroukène à Makouda, à 20 km au nord de Tizi Ouzou, maintiennent la pression. Après les sièges de la mairie et de l'ADE qu'ils ont fermés depuis dimanche, hier, c'était au tour de celui de la daïra de subir le même sort.

Cela fait plus de 50 jours que ce village est sans eau. Les habitants n'ont pas cessé d'interpeller les responsables locaux sans que ces derniers ne réagissent. «50 ans après l'indépendance, des citoyens continuent à protester pour réclamer l'eau potable, source de vie ! C'est vraiment désolant, mais aussi honteux pour nos responsables», s'indigne un citoyen.

 Alors que l'action de protestation est maintenue, les autorités locales ne sont pas arrivées, jusque-là, à répondre aux doléances des citoyens. Selon une source locale, le P/APC de Makouda aurait expliqué aux habitants d'Izeroukène que le problème du manque d'eau ne sera résolu qu'une fois achevé le projet d'alimentation des huit communes du littoral de la wilaya depuis le barrage de Taksebt. Ce projet rencontre plusieurs oppositions, faut-il le signaler, ce qui pourrait retarder sa réception.

Les citoyens réclament par ailleurs le bitumage de la route menant à leur village, longue de 4 km, ainsi que la réhabilitation de la salle de soins.

Grogne à Bouzeguène, Boudjima et Iflissen

A Bouzeguène, à environ 65 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, plusieurs dizaines de villageois venus des hameaux d'Ibouyousfène et de Lewdha ont tenu un sit-in de protestation devant le siège de l'APC, indique une source locale. Les citoyens dénoncent la pénurie d'eau potable qui persiste depuis plus de 20 jours.

Les responsables de l'ADE avaient établi un programme d'alimentation de ces villages 1 jour sur 5, mais cela n'a pas été respecté, indiquent les protestataires. Ils réclament à présent l'alimentation directe depuis le barrage Taksebt, puisque le forage depuis lequel ils sont alimentés n'est plus en mesure de couvrir leur demande. Une autre action de protestation a été enregistrée, hier, à Boudjima, à 25 km au nord de la ville des Genêts. La mairie du chef-lieu a été fermée par des citoyens qui se sont élevés contre le même problème du manque d'eau.

La colère gagne également les habitants de la commune d'Iflissen dans la daïra de Tigzirt, au nord de Tizi Ouzou. Ils craignent une pénurie d'eau sans précédent, puisque les puits situés au lieudit Feraoun, d'où ils achètent l'eau, sont presque à sec. Pour les contestataires, ces actions signifient une chose, la confirmation de l'échec des responsables, élus et administration locale, à assurer un minimum de vie digne au citoyen.

A. M.

Source: 
Le Temps d'Algérie
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Le rêve algérien prend l'eau !

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Français

Les jeunes Algériens partent par centaines vers les côtes européennes à la recherche d'une liberté qu'ils ne trouvent pas en Algérie, avec ces bateaux de pêche de 4 ou 5 mètres qu'utilisent les harraga pour gagner l'Europe. Ils espérent se faire " une situation " mais combien comptent revenir ensuite ? Le sort de nombreux jeunes Algériens est dramatique. Ils se retrouvent, après de dures épreuves, devant deux choix difficiles : se résigner à vivre dans la précarité et le chômage en Algérie en attendant la concrétisation des promesses des responsables ou tenter la traversée dangereuse de la mer. Le phénomène de l’émigration clandestine devient ainsi de plus en plus préoccupant, alarmant. Annaba est en train de devenir la capitale algérienne des harragas.

Près d'une cinquantaine de corps sont repêchés chaque été. En majorité des hommes entre 20 et 30 ans. Combien sont partis ? Combien ont disparu ? Le harraga est en train de devenir un archétype d'une partie de notre jeunesse, et un des seuls cas aussi où il s'agissait d'un réseau de passeurs. En Algérie, le mythe du harraga continue de se répandre comme un phénomène à la mode ! En témoignent les chiffres qui ne cessent d’augmenter.  C’est une crise, voire une tragédie nationale, un problème sérieux. La catégorie des 25-40 ans  se retrouve dans une impasse, coincée, l’avenir elle est sombre, une hausse sensible du nombre de morts et de tentatives de traversée est nettement perceptible.

Il y a un fossé entre les jeunes d'aujourd'hui et la génération de leurs parents. Leurs parents avaient aussi des rêves d'émancipation mais ces rêves s'enracinaient dans une Algérie où il y avait plus de libertés, plus de mixité... aujourd'hui le rêve a changé d'endroit. Beaucoup de jeunes ont opté pour la harraga comme ultime solution. Une saignée supplémentaire qui s’ajoute à la fuite des cerveaux qui a déjà vidé le pays de son élite. Le chômage, la crise du logement, la cherté de la vie, la répression, piston, la corruption et l’absence de perspectives et de prise en charge sont autant de facteurs qui poussent la jeunesse à vouloir partir vers des horizons incertains.

Mais d’un côté comment vivre, en effet, sans papiers, sans ressources et sans travail dans des pays qui déploient de plus en plus de moyens pour lutter contre l’émigration clandestine ? La peur en ventre :l’expulsion n’est qu’une question de temps.

Ils ont décidé de partir. Parce qu'ils sont convaincus, qu'ils n'ont de courage que pour partir, incapables de supporter plus longtemps les humiliations. Même des pères de famille ont décidé de tenter le coup. En réalité, la question à se poser aujourd'hui n'est pas tant pourquoi, tant la réponse est claire.

Au lieu de s'attaquer aux causes profondes de cette malédiction et de trouver des réponses à ce mal qui mine notre pays, la seule réponse du pouvoir a été de pénaliser les harragas comme un bon pouvoir colonial qu'il est et qu'il mime dans chacune de ses actions. Le désespoir s'installe par la faute des gouvernants qui n'ont rien compris au drame des jeunes. Cette tragédie a commencé en fait avec l'accouchement de cette nation par la bande de brigands qui la tient depuis 1962 et même un peu avant par l'assassinat d’Abane Ramdane.

Mokrane NEDDAF

Fatah Amrouche - Ẓriɣ lxir γef twenza-m (Clip officiel)

Le groupe Djurdjura fête la victoire de François Hollande


Entrevue avec M.Rachid Bandou candidat du Parti Québécois

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M. Rachid Bandou, membre  actif dans le milieu associatif et membre de diverses structures québécoises, est inscrit  comme candidat aux élections du 4 septembre 2012 dans la circonscription de l'Acadie. Il est candidat du Parti Québécois. Nous lui avons posé quelques questions auxquelles il a bien voulu répondre.

Kabyle.com : Comment vous est venue l’idée de vous porter candidat  aux élections 2012 ?

Rachid Bandou : J'ai été proposé comme candidat au Parti Québécois par un groupe de personnes très influentes au sommet du mouvement souverainiste.

Ma candidature a été soutenue par certaines personnalités publiques connues dont un ancien ministre des finances de l'époque où j'étais en Algérie.

Vous êtes candidat à la députation dans  la circonscription de l’Acadie. Que pouvez-vous nous dire sur cette circonscription ?

C'est une circonscription dominée depuis toujours par nos adversaires libéraux. Mon objectif est de faire une bonne percée voire même de déloger la ministre libérale en place.



Pourquoi avoir choisi le Parti québécois?

Outre les engagements socio-économiques contenus dans sa plate-forme électorale et les valeurs que véhicule le Parti Québécois et qui calquent sur les miennes, si j'ai choisi de défendre les couleurs de cette grande formation politique c'est parce que cela fait longtemps que je milite au sein du mouvement souverainiste et que c'est le seul parti apte à offrir un jour au Québec le statut de pays  indépendant.

Même si le Québec est une nation distincte au sein du Canada et officiellement reconnue comme telle par le gouvernement fédéral, par contre dans les faits son poids politique au sein de la fédération a énormément diminué ces dernières années.

Comment se déroule votre campagne électorale ?

Grâce à l'appui d'un petit groupe actif de membres de notre communauté et de nos concitoyens de souche, ma campagne électorale se déroule convenablement et semble même inquiéter notre principale adversaire la ministre Madame Christine Saint-Pierre.   

Quelles sont selon vous les principales attentes des québécois de diverses origines ? Quels sont les sujets que vous comptez défendre en priorité devant les instances si vous êtes élu ?

Si je suis élu, mon combat porterait sur le respect de la Loi 101, qui protège la langue commune, au niveau de l'affichage public et dans les milieux du travail. Particulièrement celui du secteur des PME qui n'est pas touché par cette loi et qui pourtant emploie un très grand nombre d'immigrants francophones comme les Nord-africains par exemple. L'exigence de la connaissance de la langue anglaise, qui domine dans ce secteur, est un grand obstacle pour ces immigrants chercheurs d'emploi.  La plate-forme électorale de notre parti prévoit d'ailleurs l'élargissement de ladite loi aux petites et moyennes entreprises.

Il y a également d'autres promesses figurant dans notre plate-forme électorale et qui me tiennent à cœur. Comme l'augmentation de la construction de logements sociaux, une meilleure prise en charge des besoins de nos aînés, plus de places aux garderies pour nos familles  ainsi que l'accueil et l'intégration des immigrants.

Qu’est ce que le Parti québécois apporte de plus aux électeurs que les autres partis ?

L'intégrité, contrairement au gouvernement libéral précédent sous lequel la corruption avait régné en maître particulièrement dans le secteur de la construction infiltré par la Mafia.

Un sommet sur l'éducation lors duquel l'ensemble des institutions de la société y prendra part afin de dégager un consensus sur la meilleure façon de financer nos institutions universitaires.

M. Bandou, vous êtes Québécois d’origine kabyle, pensez-vous si vous êtes élu, traiter de la question kabyle à l’Assemblée nationale ?

Les questions liées aux affaires internationales se discutent à Ottawa à la Chambre des communes. Toutefois, je pourrais bien entendu être le porte-voix de la Kabylie  au sein de l'Assemblée nationale si des questions de cet ordre seraient abordées lors des diverses sessions parlementaires.

La souveraineté du Québec  revient souvent sur le tapis, pensez-vous que votre parti s’il est élu majoritaire fera de cette question sa priorité ?

Le Parti Québécois décidera de l'organisation d'un référendum sur la souveraineté du Québec lorsque le moment sera venu.

Comment pensez-vous mener votre mission si vous êtes élu, quels sont les atouts ou les meilleurs atouts de votre Parti ?

Je la mènerai sur le terrain avec la participation des citoyens de ma circonscription et dans l'intérêt de ces mêmes citoyens. Nos atouts sont l'expérience de la composante de notre parti et la qualité de ses membres tant à la base qu'au sommet.

Avez-vous un dernier mot pour les électeurs et pour notre communauté ?

Que les membres de notre communauté qui résident dans la circonscription montréalaise d'Acadie aillent voter le jour  « J » pour le candidat d'origine kabyle qui vient de marquer l'histoire de la diaspora installée en Amérique du Nord en osant briguer un poste de député à l'Assemblée nationale québécoise.

Bonne chance M. Bandou.

Entrevue réalisée par T. Ould-Hamouda - Kabyle.com Montréal

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« Je ne me reconnais pas dans l’Algérie »

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En Algérie, on ne sait jamais qui commande qui. Lorsque vous avez un problème et que vous allez faire une réclamation, tout le monde se rejette la responsabilité. Quand vous vous rendez aux urgences, vous trouvez les infirmières et infirmiers en train de tourner des films pornos. Et il y a des milliers d'exemples de ce genre.

Je ne me reconnais pas dans cette Algérie. Je n'ai même pas le strict minimum pour vivre ni aucun droit linguistique, culturel et religieux. De plus, la majorité des Algériens ont tous des problèmes avec l'administration algérienne, mais tous rêvent cependant d'occuper un poste dans celle-ci pour exercer leur bureaucratie sur des gens honnêtes qui veulent travailler, créer des richesses, et améliorer leur vie.

Aujourd’hui, je n'ai aucune dette envers ce pays dans lequel des milliers d’hommes braves sont tombés pour sa libération, et au final que ça ne soit qu'une bande de traîtres qui prennent le pouvoir et créent une nation basé sur la tromperie, la corruption, l'injustice.

Je ne me reconnais plus dans ce pays. D'ailleurs, je n'y ai aucun droit. Même pas celui d'étudier ma langue, de la parler, de rêver, de progresser.

Je rêve d'un nouvel Etat – indépendant de l'Algérie - qui soit juste, qui me respecte, d'un Etat dans lequel ma langue serait langue officielle, dans lequel la liberté serait sacrée, dans lequel les concitoyens seraient capables de relever le défi pour le construire, et ne pas compter sur les autres ni sur le pétrole comme c'est le cas actuellement.

Vive la Kabylie Libre et Laïque

Yacine, 25 ans, Informaticien, Ait Bougherdane, Tizi-ouzou

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Meeting de l'UE 2012 du NPA - Intervention d'Aurore Martin

« J'imagine que vous me boycottez en raison de mes origines juives polonaises et kabyles ! »

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Lettre ouverte à Madame Toumi Ministre de la Culture

Yvan Tetelbom - Directeur fondateur du festival international de la poésie à PARIS et fondateur du Festival des Arts et de la Poésie d’Azeffoun (2010/2011)

Lettre ouverte à Madame Toumi Ministre de la Culture algérienne Khalida Messaoudi Toumi

Je vous écris cette lettre, madame la ministre de la culture, pour vous exprimer mon incompréhension devant votre silence pesant.

Je suis un juif d’Azeffoun ex Port - Gueydon. J’y suis né et j’ai grandi dans ce village d’artistes cher à Tahar Djaout. Ma mère était une algérienne d’Orléans, ville devenu El Asnam et dont les parents résidaient dans ce pays bien avant que fut signé le décret Crémieux. Elle y a rencontré mon père né à Azeffoun dont les parents fuyaient les pogroms de Pologne.

Nous avons tous été heureux dans ce village où vivaient nombre de communautés diverses qui cherchaient la paix et la stabilité.

Durant la guerre d’indépendance nous étions à vos côtés. Nous ne supportions pas la colonisation française qui tenait sous son joug l’Algérie. Mon père a même fait de la prison pour avoir aidé le FLN. Les anciens villageois d’Azeffoun s’en souviennent.

Depuis ma venue en France je n’ai jamais oublié mon village au point que cette nostalgie devint au fil du temps douleur de vivre.

Fort de mon expérience de poète et directeur de festival de poésie à Paris, je décidai en 2010 encouragé par un ami d’enfance Arezki Belgaid, de fonder dans ce village un festival international de poésie soutenu par la maison de la culture de Tizi Ouzou et ce festival connut un grand succès populaire, où poètes venant de tous pays s’unirent aux poètes kabyles.

Puis en 2011, je persévérai, hélas sans aucun soutien institutionnel cette fois à cause de problèmes survenus avec des associations culturelles kabyles mais avec l’aide inespérée de sponsors algériens et un accueil « du bout des lèvres » des autorités locales plutôt incompétentes, apeurées de recevoir un si grand événement.

Et le succès médiatique national et de fréquentation du public de ce festival parrainé par le grand comédien Saïd Hilmi, et dont la clôture se fit au centre culturel algérien de Paris, fut au rendez vous, dépassant toutes nos espérances.

Durant ces 2 festivals vous n’avez pas « bougé ». Vous ne pouviez ignorer leur existence. Comme si ce festival ne vous intéressait pas. Comme si la Kabylie n’avait aucune grâce à vos yeux. Comme si mon travail dérangeait votre quiétude institutionnelle.

J’imagine assez facilement que c'est parce que je suis juif. Je dis cela parce que j’ai reçu des menaces de quelques jeunes habitants de Kabylie probablement jaloux de cette réussite, m’interdisant de revenir sur ma terre à cause de ma religion.

Mais permettez moi de vous dire que si c’est le cas, ce serait absurde. Je suis né à Azeffoun et vous ne pouvez le nier. C’est ma terre, mon enfance.

J’ai le droit de me sentir algérien au même titre que vous. J’ai le droit d’y retourner et de travailler au meilleur culturel de cette région kabyle et donc de l’ Algérie toute entière à laquelle je reste attaché.

J’ai le droit de vous demander de contribuer à rendre ce festival plus identifié, plus performant, de l’ inscrire dans la durée. C'est votre devoir de Ministre de la culture.

Et d’ailleurs je tiens à vous dire que tous les juifs ne sont pas sionistes ; Tous les juifs ne sont pas contre l’existence de la Palestine. J’en fais partie.

Quelles sont les raisons politiques qui vous poussent, Madame la ministre, à enrayer cette belle épopée. Quels sont vos exacts sous entendus. Soyez franche.

Vous disiez dans le journal « le Monde » daté du 04 juillet 2012 : « le droit à la culture est tout aussi fondamental que le droit à se nourrir, à se soigner et à s’éduquer » ajoutant que pour un peuple, la culture c est sa façon particulière d’être au monde et dans le monde, et la culture d’un pays tient compte de tout le capital accumulé depuis les temps les plus anciens ?

En ma qualité d’enfant d’Azeffoun et faisant partie intégrante du passé de l’Algérie, militant pour son avenir le plus heureux, je vous demande instamment de me répondre...

Recevez je vous prie, mes sentiments respectueux.

Yvan Tetelbom

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Spectacle "Turart n sa twaculin" aux Journées théâtrales Tigejdit de Tizi-Ouzou

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A l’invitation de l’association « Tigejdit », la troupe théâtrale «Tigawt d wawal (Action et parole) » de l’association culturelle Numidya d’Oran se produira aux Journées théâtrales d' Ait Iraten (Tizi ouzou).

Ce festival qui en est à sa 2ème édition se déroule du 01 au 05 septembre.

Le spectacle théâtral « Jeux des sept familles » aura lieu mardi 4 septembre à 15h à la salle « Afrique » Ait Iraten Tizi-Ouzou.

ALƔU!
Ilmend n wesnubget n tiddukla « Tigejdit », « Tigawt d wawal » deg At Iraten.
Ussan umezgun « Tigejdit » n  At Iraten -Tizi-Wezzu ( Taẓrig tis-snat) seg 01 ar 05/09/2012. Tamezgunt « Turart n sa twaculin» a d-tili ass n Waram (ttlata) 04/09/2012 ɣef  15 (t),00 deg  tzeqqa «Afrik»-At Iraten.
Ansuf yes-wen (kent).

Thématiques: 
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Ville: 
Tizi-Ouzou
Dates: 
Mardi, Septembre 4, 2012 - 15:00
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