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Il y a 14 ans nous quittait le dramaturge Makhoukh Boubekeur

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Décédé le 31 mai 1998 à l’hôpital en France, suite à une longue maladie, Bob est mort en refusant d'être honoré de son vivant... Le véritable artiste qui a tout donné à la culture, au théâtre, maniait le verbe et excellait dans la narration, fraîche et tout le temps disponible pour les amis.

On peut dire qu'il a sacrifié sa vie pour le 4ème art : le théâtre. Il est était très modeste et travaillait avec abnégation.

Boubekeur Makhoukh, est né en 1954 à Tifilkout (au village Ililten) dans le département  de Tizi-Ouzou. Il s’est intéressé très jeune au théâtre et après une carrière bien remplie où il a produit ou adapté une quinzaine d’œuvres.

Cet artiste discret, le théâtre est pour lui une raison d'être, il ne cessa d'innover et d'explorer des thèmes récurrents à la vie dure des Algériens. Il travaillait en plusieurs langues allant du berbère et l'arabe algérien au français, anglais et italien.

Ses textes les plus fameux sont HAFILA TASSIR- NOUBA FI ELANDALOUS- GHABOU LEFKAR- LES MARTYRS REVIENNENT CETTE SEMAINE  ET D’ AUTRES…).

C'était le vrai théâtre de l’époque avec Boubeur Makhoukh bien sûr! Il a était un Grand Artiste, même dans sa vie Privé. Dans le domaine de la culture, il avait fait beaucoup pour les enfants et adultes.  Après une courte période d'études, il rejoindra l'école de mime corporel dramatique de Paris.

De 1978 à 1985, il était animateur en art dramatique à la maison de jeune d'Annaba, puis animateur culturel au collège Max Marchand (école France),

Il a donné tout son amour et son temps pour la culture notamment le théâtre, Boubekeur était un artiste authentique, il adorait le théâtre et la vie. Les Mercenaires de Laâdi  Flici fut sa première adaptation en 1978.

Au début des années 90, Makhoukh a rejoint le théâtre régional de Bejaïa, Il faisait du théâtre comme métier et pour extérioriser tout ce qu’il ressentait. Faire du théâtre est un acte de résistance.

Chaque fois qu'un artiste part, c'est un rayon de lumière qui s'éteint sur le chemin de notre vie en laissant des étincelles éparses çà et là ! Nous l’avons perdu très jeune, malheureusement.

Mokrane NEDDAF

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