L’écran blanc devant mes yeux, mon être,
Un tableau qui attend la main du peintre
Je peux écrire ce qui me traversait l'esprit hier soir?
Non, je comprends pas pourquoi, qu'en sortant dans le noir
Dans l’épais brouillard qui reste après l'orage,
Que j'ai trouvé soudainement la pluie sur mon visage
Une pluie de larmes, effectué par quoi?
La beauté de la nuit, ou la tempête en moi?
Tout à coup je ne voulais qu’être enfant de nouveau
Oublier cette merde 'd'adulte' qui m'atrophie le cerveau
Pourquoi je me trouve si souvent, si souvent,
Coincer entre Dieu et homme, emporter par le vent?
J'ai passé des heures éveillée, me posant la question
Tu veux quoi de la vie, la gloire, des enfants?
Une vie d’érudite, d'auteure, de fameuse,
Ou la vie de maman, d'inconnue, de berceuse?
D'un côté on me dit que je suis un ange, intelligente
De l'autre on me traite de chat et de servante
J'ai toujours su que je suis capable de grandes choses
Parfois même je le crois, j'ose imaginer la vie en rose
Mais la je me secoues, je mets joie et sanglots de côté,
Je me rappelle que sans Dieu la vie n'a aucune beauté
Même ces larmes du Très Haut sont une miséricorde
Qui suis-je sur cette terre de me plaindre de mon sort?
L'homme est ton enfer mais aussi ton paradis
Il faut accepter ce que Dieu a choisit
Pourtant je suis endormis sans une idée quoi faire
Sachant juste que mon esprit ne saura jamais se taire
Que cette discussion se reprendrais tôt le matin
Et je ne serais pas en paix tant qu'elle ne trouve pas sa fin