Revendiquant un statut de village, les habitants d’Ath-Azouane ferment les sièges de l’APC et de la daïra
«52 ans après l’indépendance pour laquelle mes parents ont payé un lourd tribut, je n’ai même pas une adresse au nom de mon village», argumente en pleurs un fils de chahid d’Ath-Azouane, une composante de quatre villages qui est montée au créneau hier en fermant les sièges de l’APC et de la daïra pour exiger un statut à leur village de 700 habitants, qui dispose de sa propre mosquée, d’un cimetière et d’une topographie.
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Ath-Azouane, un village kabyle sans existence géographique légale
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