Le militant berbère libyen Madghis Umadi en déplacement en Kabylie pour ses recherches dans le domaine amazigh a été arrêté ce mardi 27 août à 6h du matin. Il devait intervenir sur invitation à une conférence organisée au village Ait Lkaid dans la commune d'Agouni Gueghran à 20h.
Après un interrogatoire de plusieurs heures, il a été sommé de quitter le territoire algérien au prochain vol Alger-Tripoli le 29 août.
Khalid Zirari, un autre militant amazigh du Maroc a subi le même sort suite à sa participation avec le MAK à la marche du 20 avril dernier.
Le MAK par la voix de son secrétaire national aux relations extérieures, Hocine Azem, a exprimé son soutien indéfectible "au frère amazigh de Libye" et dénonce avec force "cette énième répression qui confirme la nature coloniale du régime algérien qui tente vainement d'empêcher tout contact entre les différends peuples amazighs. Hocine Azem rappelle que le pouvoir algérien reçu des missionnaires de l'arabo-islamisme à bras ouverts en leur assurant une prise en charge totale et en leur offrant des tribunes d'expression pour insulter le peuple kabyle dans l'enceinte même de la maison de la culture de Tizi Ouzou".
Pour le secrétaire national aux relations extérieures du Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie : "il n'y a rien à attendre d'un régime qui reçoit en visite officielle les terroriste d'Ansar Eddine et autres tout en refusant aux Amazighs qui sèment les graines de la liberté et de la paix le droit de circuler sur leurs territoires historiques".
source : MAK